mardi 22 février 2011

La Saint-Jacques, ça casse la baraque.

Il me prend des envie de pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle en ce moment... Partir sur les routes, fuir ma recherche de travail en marchant vers l'Espagne, dire flûte à toute cette pression... Mais non c'est pas le moment ! Haut les coeurs ! Le temps est à l'action et aux décisions ! 
A propos de Saint-Jacques, savez-vous pourquoi les coquilles portent le nom de Jacques de Zébédée, l'un des douze apôtres du Christ ?
Je cite donc Wikipédia, il n'y a que ça de vrai : "Les pèlerins avaient pour coutume de rapporter comme témoignage de leur voyage des coquilles de pectens, qu'ils fixaient à leurs manteau ou à leur chapeau, d'ou le nom de coquilles Saint-Jacques donné par la suite à ces mollusques".
Voilà pour le passage culture-gé de mon histoire. La semaine dernière, je suis allé au resto La Nef des Fous à Lyon et j'ai goûté leur brochette de saint-jacques et risotto au champignon des bois et ça m'a donné envie d'écrire une petite recette.
Donc la voici, la voilà, une recette que j'ai testée à Noël : des aumônières de saint-Jacques et julienne de poireau. Un classique, mais bon, sans vouloir faire ma réac, le classique, il n'y a que ça de vrai !



Aumônière de Saint-Jacques et julienne de poireaux 


Ingrédients pour 4 personnes :
4 feuilles de Brick
12 belles noix de Saint-Jacques
3 poireaux
échalotes
60g de beurre
10cl de vin blanc
1 bouquet garni
50cl de crème fraîche
Sel, poivre


Commencer par préparer la sauce. Laver les poireaux. Réserver les blancs et émincer la partie verte en gardant 4 longues bandes (pour les liens des aumônières). 
Dans une casserole, faire revenir les échalotes émincées finement dans 20g de beurre. Quand elles sont translucides, ajouter les verts de poireaux. Faire suer les verts puis ajouter le vin blanc et le bouquet garni. Lorsque le liquide est presque absorbé, ajoutez la crème. Faire réduire un peu, assaisonner puis filtrer la sauce et la réserver.
Passons au chose sérieuse :
Tailler les blancs de poireaux en lanières les plus fines possibles. Les faire revenir dans 20g de beurre. Lorsqu'ils sont bien fondant, les assaisonner et les réserver pour la suite.
Rincer puis éponger les noix de Saint-Jacques. Faire chauffer une poêle puis saisir les noix de Saint-Jacques dans un peu de beurre de chaque côté. Il ne faut pas trop les cuire car elles vont passer au four par la suite ! Las assaisonner légèrement.




Passons au montage. Étaler une feuille de brick. Au centre se celle-ci, dresser un petit nid de julienne de poireaux et poser trois noix de Saint-Jacques par dessus. Salez, poivrer.
A ce stade c'est censé ressembler à ça :



Refermer alors les aumônières avec les liens de vert de poireaux. Faire fondre un peu de beurre et en badigeonner les aumônières à l'aide d'un pinceau. 
Une fois fermées ça donne ça :


Enfourner à 180° environ dix minutes (jusqu'à ce que les bricks soient bien dorés). Servir avec la sauce et un peu de salade. 

Caro

dimanche 20 février 2011

Un peu de douceur dans ce monde de brute

Nous ne sommes pas très très assidues ces derniers temps... Pour me faire pardonner, voici notre première recette de dessert inspirée du hors-série n°7 de Saveur avec double dose de marron. Je l'ai réalisé à Noël mais c'est le moment ou jamais d'utiliser vos derniers marrons glacés ou de courir en acheter, il en reste plein dans les boutiques et c'est tellement bon !
Je vous recommande chaudement d'essayer cette recette, c'est simple comme bonjour et ça fait un effet bœuf !



Tiramisus aux marrons glacés

Ingrédients pour 4 personnes :

300g de mascarpone
3 oeufs
130g de sucre
8 cuillères à soupe de crème de marron
1 demie gousse de vanille
8 marrons glacés
6 mini financiers bonne maman
Cacao en poudre

Fouetter les jaunes d'oeufs avec le sucre dans un grand bol pour les faire blanchir. Y ajouter le mascarpone et fouetter de nouveau.
Monter les blancs en neige et les incorporer au mélange. Fendre la demie gousse de vanille et gratter l’intérieur pour recueillir les graines. Les ajouter à la préparation et bien mélanger.

Mettre deux cuillères à soupe de crème de marron au fond de quatre verres puis repartir la moitié de la préparation au mascarpone dans les verres.
Émietter les financiers et six des marrons glacés. Verser ce mélange dans les verres. Recouvrir du reste de la préparation au mascarpone.
Émietter le reste des marrons glacés et en parsemer le dessus de la préparation. Poudrer de cacao et mettre quatre heures au réfrigérateur.

Bonne régalade !

Caro

dimanche 6 février 2011

Dîner entre copines

Nous voici rentrées en France après ce bel épisode dans le grand Nord. Qui dit retour dit retrouvailles avec les copains et copines et donc petits diners de gourmets qui jouent les cobayes de mes tentatives culinaires ! 

Voici l'une des premières recettes essayées avec mes copines l'autre soir. J'ai donc pu réaliser une recette que j'avais trouvée il y a longtemps dans un vieux numéro d'Avantages. Malgré l'éternelle présence des pâtes, cette recette change et a eu, j'ai l'impression, son petit succès ! A refaire donc !



Boulettes de veau au citron

Ingrédients pour 4 personnes:
600g de veau haché
1 gousse d'ail
20g de beurre
1 cuillère à soupe de crème fraîche épaisse
1 citron
Piment d'Espelette en poudre
Sel et poivre

Râper le zeste du citron et le presser. Peler et hacher l'ail.
Mélanger la viande hachée, le zeste de citron, l'ail et 1 pincée de piment d'Espelette. Saler, poivrer et former des boulettes de la taille d'une noix.
Chauffer le beurre dans une poêle et faire dorer les boulettes de toutes les côtés pendant 10 minutes.  Pendant ce temps faire cuire les pâtes le temps indiqué. Réserver les boulettes sur des assiettes chaudes.
Déglacer la poêle avec le jus du citron et lier le tout avec la crème fraîche. Napper les boulettes et les pâtes de sauce.

Olivia

vendredi 14 janvier 2011

Vaut mieux être ici bas, gastronome qu'astronome

Depuis quelques semaines, je me suis mise  à fond dans des recherches pour rédiger mon mémoire de fin d'étude. Comme j'ai choisi un sujet qui parle de gastronomie française, je lis des articles et des livres complètement abracadabrants sur l'histoire de la cuisine. Je ne pensais pas qu'on ait pu autant théoriser la chose ! Même si je comprend aisément comment de fins gastronomes, critiques culinaires de tous temps, éminents scientifiques ou grands écrivains aient pu écrire sur ce sujet qui me tient tant à coeur, ces lectures m'ont surprise, enchantée et même fait parfois rire aux éclats ! C'est que, pour citer un exemple - et pas des moindres - le Manuel des Amphitryons CONTENANT Un Traité de la Dissection des viandes à table, la Nomenclature des Menus les plus nouveaux pour chaque saison et des Éléments de politesse gourmande regorge de pépites ! Vous y trouverez toutes les méthodes pour disséquer "depuis l'alouette jusqu'à l'outarde" en passant par l'aloyau mais aussi des menus de dîners gargantuesques donnés par je ne sais quel prince, duc ou riche bourgeois à l'époque de ce bon vieux Alexandre-Balthazar-Laurent Grimod de La Reynière. 
Mon coup de coeur va néanmoins à Horace Raisson et Auguste Romieu avec leur Code Gourmand. Les auteurs de cette petite merveille décrivent d'une manière charmante les saisons et leurs richesses gastronomiques et énumèrent les règles de bienséance pour être un véritable Amphitryon. Comme Horace et Auguste étaient des mecs cools, ils nous font également cadeau de leurs astuces pour avoir les meilleurs morceaux ! Je vous donne un petit exemple pour le plaisir : Chapitre VI, Art 3 : "Il ne faut qu'un peu de dextérité lorsqu'on découpe une grosse pièce, pour escamoter aux regards le meilleur morceau. Alors, en se servant le dernier, on se retrouve le mieux partagé" ! Malin ! Bref, si ça vous amuse, voici des liens pour télécharger le Code Gourmand et pour Le Manuel des Amphitryons c'est ici !.
Et puis parce que j'ai trouvé ça bien, voici un extrait sur le mois de Janvier.


"Des douze mois de l'année, le premier est le plus favorable à la gourmandise. C'est le moment des souhaits réciproques, des étrennes, des réconciliations, des repas de familles. Le jour des rois vient l'embellir de l'éclat de ses grands dîners. La fève adroitement placée fait échoir le sceptre au riche convive, qui se transforme bientôt en généreux amphitryon. La royauté sert de prétexte à de nouveaux festins, et pour que tout le monde participe aux plaisirs nutritifs de janvier, saint Charlemagne traite les écoliers, et saint Pierre ne se sert de ses clefs le jour de sa fête, que pour ouvrir les deux battants de la salle à manger, chez tous les gens vraiment dignes de l'avoir pour patron.
La prévoyante nature a voulu doter en enfant gâté ce mois chéri du gourmand; elle a rendu à la fois les trésors de la boucherie, les richesses des forêts, les mines fécondes des potagers, tributaires du cuisinier habile. C'est en janvier que le boeuf, le veau, le mouton, émigrés du Cotentin, de Pontoise, des Ardennes, arrivent à Paris, mortifiés et succulents. Le sanglier, le chevreuil, le lièvre, le faisan, le pluvier, le coq de bruyère, la sarcelle, la perdrix, l'oie sauvage, le canard, la bécasse, la bartavelle, la gelinotte, le guignard, le rouge-gorge, l'alouette, se donnent alors rendez-vous à la Vallée, et ne revoient le bois qu'en tournant de compagnie à la broche. Les choux-fleurs, les cardons, le cèleri, sont brillants de saveur et de suc, et la truffe est à l'apogée de sa gloire.
La sécheresse de l'atmosphère, la vivacité piquante de l'air, disposent d'ailleurs heureusement le gastronome à profiter des richesses que la nature étale autour de lui; c'est en janvier surtout que l'on ressent de ses appétits robustes qui donnent si beau jeu au cuisinier.
Alors, un maître de maison, jaloux de son honneur, ne peut se dispenser de recevoir et de bien traiter ses amis. C'est le seul mois de l'année, peut-être, où un repas s'accepte de confiance, et , si un mauvais dîner prié est en tout temps une mortelle injure, en janvier c'est un guet-apens.
Nombre d'honorables personnes sont fort embrassées dans le choix de leurs présents de bonne année. Les enfants et les jeunes femmes croquent seuls des dragées. Il faut une liaison bien étroite ou une grande familiarité pour autoriser les cadeaux de quelque valeur intrinsèque. Dans le doute où l'on flotte, nous recommandons une méthode qui a toujours réussi. Il est de ces cadeaux sans conséquences, mais non sans prix, qui ne se refusent pas, qui plaisent et qui inspirent l'estime : ce sont les comestibles. On n'oublie pas aisément l'ami, le solliciteur, le protégé qui a fait déguster un pâté aromatisé, une délicate poularde, un vin généreux, une liqueur onctueuse. La gratitude et la digestion se combinent, le nom du donateur se rattache à l'objet donné. L'estomac aussi a sa mémoire, et le système mnémotechnique dont nous proposons ici l'adoption est à la fois aimable et infaillible."

Caro

jeudi 6 janvier 2011

Les nouilles chinoises de Fifou

Pas très loquaces les Cooks ces dernières semaines... C'est qu'entre les partiels, les valises, le retour en France, Noël et le réveillon...
Bref me voici de retour avec une recette qu'on s'était préparée un soir de révision de partiels. C'est facile, rapide, pas cher et vraiment bon. A vos woks les copains !



Nouilles chinoises poulet - asperges vertes

Ingrédients pour 4 personnes :

Un paquet de nouilles chinoise (3 plaques)
4 escalopes de poulet
2 tomates
Une botte d'asperges vertes
2 oignons
50 ml de sauce soja
Un cube de bouillon de volaille
Sel, poivre
Huile d'olive
1 pincée de sucre

Émincer les oignons finement. Dans un wok ou une poêle chaude, verser un filet d'huile d'olive. Faire revenir les oignons. 
Pour éplucher les asperges, retirer les petites pointes sur 5 centimètres entre la tête et la queue. Éplucher le bas de l'asperge avec un économe et casser le pied à la main (cliquez ici pour voir la technique en vidéo sur le site de L'atelier des Chefs). Séparer les pointes du reste. Couper les pointes en deux dans la longueur et émincer le reste en petit dés.
Lorsque les oignons sont translucides, ajouter la pincée de sucre, laisser confire 1 minute puis ajouter les dés d'asperges et une pincée de sel. 
Couper la chair des tomates en petits dés après avoir retiré l’intérieur. Ajouter alors les dès de tomates.
Dans une autre poêle chaude, verser un filet d'huile d'olive puis faire griller les pointes d'asperges. Une fois qu'elles sont bien grillées, retirer la poêle du feu et les réserver.
Faire chauffer une casserole d'eau avec le cube de bouillon. Une fois que l'eau bout, retirer la casserole du feu, mettre les nouilles et recouvrir. Pour le temps de cuisson, suivre les indications de cuisson indiquées sur le paquet. Une fois cuites, les égoutter rapidement et les verser dans le wok avec les légumes. Ajouter également les pointes d'asperges (en garder quelques unes pour la présentation). Saler, poivrer, verser la moitié de la sauce soja et mélanger.
Dans la poêle vide verser un filet d'huile d'olive et faire cuire les escalopes de poulet. Commencer la cuisson à feu vif puis baisser afin que la viande ne sèche pas. Au bout de 5 minute, déglacer avec le reste de sauce soja. Saler et poivrer. Terminer la cuisson à feu doux.
Découper les escalopes en fines tranches. Dans une assiette, déposer les nouilles aux légumes, disposer les tranches de poulet et décorer de pointes d'asperges.
Pour changer, remplacez les asperges vertes par des pois gourmands, c'est pas mal non plus !

Caro

mardi 21 décembre 2010

Souvenir de Marrakech

Voici maintenant un moment que je suis rentrée de mon week-end à Marrakech mais je viens seulement de récupérer les recettes que nous avons eu l'occasion de faire. Grâce à Fatima, la cuisinière du riad, nous avons fait des plats typiquement marocains, trop délicieux !La harira est une soupe traditionnelle marocaine, assez épaisse et bien nourrissante, qui est souvent préparée lors du Ramadan. Cette version ci dessous de la harira est sans viande mais vous pouvez ajouter de l'agneau en dés.
Tout au long de la préparation nous avons tenté de noter les ingrédients et les étapes à suivre,  d'où les quantités un peu approximatives, mais la version finale me parait être bonne. Si vous avez des modifications à proposer, n'hésitez pas !
Nous avons prévu de faire un concours avec les filles pour voir qui referait le mieux les recettes, vous voulez participer ?




Harira (soupe traditionnelle marocaine)


Pour la soupe:
1 bol de pois chiches trempés pendant 2 jours
1 bol de lentilles
1 oignon rouge râpé
1/2 cuillère à café de gingembre en poudre
1/2 verre d'huile
2 grosses cuillères de concentré de tomate
1 pincée de safran
1 grosse poignée de coriandre hachée
1 cuillère à café de sel

Pour le riz:
100g de riz
1 petite boite de concentré de tomate
2 bols de farine

Mettre tous les ingrédients pour la soupe dans une cocotte minute et couvrir de 2 litres d'eau bouillante. Fermer et cuire pendant 30 minutes.
Pendant ce temps, dans une grande casserole, faire diluer la petite boite de concentré de tomate dans 2 litres d'eau. Ajouter le riz et faire cuire le temps indiqué.
Dans une casserole ou un saladier, faire dissoudre la farine dans de l'eau froid (environ 750ml), en fouettant un peu pour aider. Attention, il ne faut pas qu'elle soit trop épaisse mais plutôt fluide. Cette pâte va aider à épaissir la soupe.
Quand la préparation de la cocotte est terminée, verser son contenu dans la casserole du riz, et y ajouter le mélange de farine et d'eau. Bien mélanger jusqu'à obtenir une soupe lisse.

Olivia

mardi 30 novembre 2010